lundi 20 janvier 2014

"Le Hobbit 2: La désolation de Smaug", la critique!

Et le voici!!
J'ai tenté une petite critique de film!
Je ne sais pas si ça rend bien, si ce n'est pas trop long (je n'ai pas pu parler de tout), si ça se lit facilement, bref tout ça quoi...auquel cas laissez-moi un commentaire!!
Evidemment ça s'adresse à ceux qui ont vu le film, donc évitez de le lire si vous ne voulez pas vous ruiner des moments forts! (bande de nouilles!)
Si vous n'arrivez pas à lire parceque c'est trop petit: cliquer sur l'image-clic droit-ouvrir l'image dans un nouvel onglet.
Sur ce Bonne lecture ^^












14 commentaires:

  1. Ah mais mon p'tit monsieur, si tu jettes des pierres sur Gandalf, faut pas se plaindre qu'il ai des trous de mémoire après!

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  2. Didonc t'est un produtif toi, tu nous fait une critique d'un film "qui n'est ni une réussite ni une bouse"...de douze pages?

    En tout cas moi ce qui m'a déplu c'est qu'il à adapté le Hobbit comme il a adapté le Seigneur des anneaux. Seulement voila c'est pas la meme chose. Le seigneur des anneaux est bcp plus grandiloquent et se prête naturellement plus aux grandes scenes épiques etc, le charme du Hobbit est tout autre. C'est une aventure intimiste qui a tout du conte. Dans le premier film il se tâtait entre l'interprétation féerique (plus proche du livre ducoup) et celle totalement épique. J'ai constaté au deuxième film qu'il avait fait son choix, quitte à se parodier lui-même (les scènes de poursuite ptain elles sont inteeeerminables)...une putain de statue de nain en or quoi (ça doit être Guillermo Del Toro tiens...)

    Mais le plus drôle c'est le couple d'elfes qui se la jouent terminator et exterminent un petite armée à eux seuls...Et cette grande phrase de Legolas qui prouve que le elfes ont un humour vachement subtil:

    " Mais voyons Tauriel tu peux pas poursuivre 30 orcs toute seule!"

    ça m'a fait rire en plein ciné tiens. Je la voyais bien répondre " Watch me do it choupinou: on vient d'en tuer 29 chacuns dans la scène précédente les poursuivre jvais l'faire les doigts dans le nez et l'arc coincé entre les fesses tiens! (o 3 ^)

    En tout cas c'est une bien jolie note mon vieux tu est une besogneuse petite abeille :)

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  3. Merci, ou je sais pas trop quoi dire vu que la seule fois que j'ai entendu le terme de "besogneuse petite abeille", ça venait de Commode dans "Gladiator" et c'était suivi par "ou bien je battrais ceux qui te sont chers... Tu me regarderas me baigner dans leur sang." :p
    J'avais encore des choses à dire, notamment avec la HD qui m'a fait sortir plus d'une fois du film, comme le floutage du visage de Legolas pour ne pas montrer les outrages du temps qui se voit à mort (mais bon, va parler de ça en bd....). Pour ce qui est de Tauriel et de son ami L-800....faut bien trouver un moyen de les intégrer à l'histoire du troisième film quoi....et le leitmotiv se flaire un peu trop mais après ça ne m'a pas dérangé plus que ça.
    J'ai par contre eu des problèmes aussi avec le timing parfait des nains en plein combat (la scène des tonneaux par exemple).
    Dans le Seigneur des Anneaux, seul Legolas à ce timing parfait, cette chorégraphie, les autres se battent bien mais ce n'est pas aussi fluide.
    Là dans le Hobbit, même les nains ont ce timing qui 1: dénote avec ce qu'on sait de Gimli
    et 2: les mettent (dans leur style) au même niveau que les elfes.
    On pourrait y voir du chipotage mais au final pour moi ça a son importance à partir du moment où toute une équipe de réalisation s'est cassé le cul en amont du tournage pour préparer un monde auquel on croit avec ses aspects esthétiques (chorégraphiques pour le coup) bien distinct....Là, on a une chorégraphie générale (bien filmée et bien rythmée je ne le nie pas) mais qui à nouveau, dénote avec ce que P.J a fait dans le LOTR alors qu'il tente de rester visuellement en phase avec son travail d'autrefois....

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  4. Bonjour ! J'ai adoré les dessins et les petits commentaires tout au long de la bd, c'était marrant.
    Concernant ce film je suis plutôt d'accord avec toi : il est juste décevant mais pas hyper nul. Ce que j'ai trouvé le plus ridicule, c'est l'histoire d'amour entre un nain et une elfe, ils se regardent dans les yeux, et paf, c'est le grand amour ! C'est juste grotesque.
    J'ai lu le livre et dedans, le moments dans la forêt sont beaucoup plus développés, ils passent plusieurs semaines à marcher et on comprend bien tout. Dans le film on se demande pourquoi il se passe autant de trucs en si peu de temps (l'espèce d'homme-ours,les araignées, les elfes de la forêts...). Enfin si tu a le temps, je te conseille de lire le livre, qui est très facile à lire contrairement au seigneur des anneaux.
    Voilà je te souhaite bonne chance dans tes projet de dessin. :)

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    1. J'ai lu le livre :) Mais j'essaye d'en faire abstraction, parceque pour le premier, tout le monde à chié sur des "incohérences" entre le film et le livre. Et j'ai remarqué que beaucoup de choses qui ont été dites dans le film sont dans ''l'aventure du hobbit" (bien qu'absent du bouquin) expliqués dans le seigneur des anneaux. Alors...:p

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  5. Bolg était dans le livre original aussi. C'est Azog qui a été ajouté, lui qui dans le livre n'était que mentionné...

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    1. Sûrement, je dis juste que sa raison d'être dans le film est beaucoup trop flagrante :)

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    2. Ben en fait Azog, dans l'oeuvre canonique, est mort à la bataille d'Azanulbizar (à vos souhaits), devant la Moria. Donc, non, pas de bras tranché, mais mort propre et nette. Et Bolg, normalement (après, pour les films, je dis pas), c'est le fils d'Azog, pas un lieutenant.

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  6. Salut !
    Je suis arrivé sur ton site aujourd'hui en ayant relevé ton nom sur les planches de dbz multiverse, et je dois dire que je suis conquis par ton style !
    Quant au hobbit 2 je suis d'accord avec toi, d'autant plus que j'ai trouvé que Smaug se faisait vraiment passer pour un gros balourd.
    Tout d'abord il perd son odorat et sa vue lorsqu'il cherche les nains dans sa propre cité alors qu'il pouvait les renifler lorsqu'ils etaient a l'exterieur de la montagne, et ensuite il est trop stupide pour reconnaître une ruse banale du type "par ici mon dragon je suis là" ou encore pour utiliser ses flammes au moment crucial.

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  7. au plus je relis ce post sur le hobbit, au plus je m'aperçois que j'ai vraiment DECIDE de mettre mon sens critique au vestiare en entrant dans la salle de cinéma. Tous ces défauts, je les apercevais du coin de l'oeil avec un pincement au coeur de déception, puis je faisaiais semblant de n'avoir rien vu et je tentais de me replonger dans le plaisir du film mais sans y arriver tout à fait. En tout cas chapeau (pour le dessin et l'analyse)

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  8. Bientôt sept ans plus tard, tandis que je revisionne tous les 'Hobbit' et que je voulais relire ta critique du 'Hobbit 2' dont j'avais conservé un excellent souvenir, il n'est pas trop tard pour te dire ici combien je l'apprécie à nouveau — ni pour discuter peut-être d'un point ou l'autre :). En réalité, je cherchais un visuel drôle sur les films pour un sujet récent sur le forum d'un site majeur consacré à Tolkien (jrrvf) et j'ai de suite pensé à ta critique auquel je vais me précipiter de renvoyer.

    Je suis d'abord un grand fan, pour le peu que j'en connaisse, surtout ici, de ton talent graphique. Et j'ai trouvé très efficiente ta critique cinématographique en bd sur le net. Ta critique reste globalement simple mais est à la fois nuancée et toujours pertinente/intéressante. L'un des points les plus intenses est de revivre certaines scènes (la Moria, la récupération de l'Anneau par Bilbo face à ce monstre tout droit sorti de l'ile préhistorique de 'King Kong', l'entrée de Thorin dans Erebor) via ta ré-interprétation graphique sous plusieurs modes (parodique/sublimante, commentée ou non, fidèle/décalée, &c.)

    Côté failles scénaristiques, je voudrais apporter un commentaire sur deux points précis.

    (1) La découverte de Sauron par Gandalf

    Dans le récit tolkienien, le Conseil blanc découvre en effet que le "Nécromancien" n'est autre que Sauron. On ne sait pas tout ce que fait Gandalf entre le moment où Sauron est chassé de Dol Guldur par le Conseil Blanc et le moment où il découvre que l'Anneau de Bilbo est l'Anneau unique, mais c'est bien sur ce point que porte sa découverte à Minas Tirith. Il passe notamment une bonne partie de son temps à faire des recherches sur l'Anneau de Bilbo, sur Gollum, notamment avec Aragorn et en confiant la garde de Gollum, quand Aragorn finit par l'attraper, aux Elfes de Mirkwood (auxquels Gollum finit par échapper), mais il sait fort bien que Sauron est de retour et qu'il concentre son pouvoir au Mordor. Sauron reste cependant caché longtemps avant de "refaire surface". Ce qui "endort" la vigilance de Gandalf, c'est que Saruman, le supérieur de son ordre, affirme que l'Anneau unique est perdu à jamais et que Sauron ne pourra jamais le récupérer. Saruman est le spécialiste en la matière et Gandalf fait l'erreur de le croire sans savoir que Saruman a progressivement l'intention de faire cavalier seul et est en train de tourner "du côté obscur"... La version longue du "Hobbit 2" est plus claire sur ce point (sans que la cohérence en soit parfaite pour autant). Saruman dit à Elrond et Galadriel qu'il se charge de Sauron et que celui-ci ne sera plus jamais en mesure de dominer la Terre du Milieu sans l'Anneau unique. Là aussi, à dessein...

    (suite en réponse)

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    1. (2) Le côté maléfique de l'Anneau

      C'est un des effets de l'Anneau, comme sur Gollum, de développer une sorte de "schizophrénie" chez son porteur qui alterne des moments de prise de conscience face à la menace qu'il représente et des moments d'euphorie inconsciente. Bilbo incarne bien aussi cette ambivalence. En réalité, le côté maléfique de l'Anneau est peu développé dans 'Le Hobbit' de Tolkien, outre le fait que Bilbo ment d'abord à son sujet (en disant que Gollum le lui a donné) avant de dire la vérité à Gandalf puis à Frodo. Le parti pris de Peter Jackson est d'augmenter fortement l'influence maléfique de l'Anneau (afin de préparer à la suite qu'il a déjà tournée). Il a une justification pour ce faire : cette influence est plus forte en fonction de la "présence" de Sauron. On peut supposer que cette influence est forte au moment de la proximité du pouvoir croissant du Nécromancien puis qu'elle reste "ensommeillée" pendant 60 ans tandis que Sauron reste caché. Bilbo joue avec l'Anneau mais il évite de s'en servir (sauf pour son effet comique lors de ses 111 ans). Comme le montre son "conflit" avec Gandalf, il n'est que partiellement conscient de son "addiction" à l'Anneau. Dans le SdA de Tolkien, 17 ans sépare le départ de Bilbo du départ de Frodo. Sur les conseils de Gandalf, Frodo a laissé l'Anneau caché et ne le garde pas sur lui. Il échappe donc à l'influence de l'Anneau. Quand il l'emporte pour sa quête inversée, Sauron est à nouveau de retour en pleine puissance et l'Anneau "s'éveille" en proportion ; son influence s'accroit avec sa fréquentation et en s'approchant de Sauron ou des Nazgûl.

      Voilà pour ces quelques précisions... ce qui n'empêche pas ton "impression" d'être valable puisque ces éléments sont traités de façon fort allusive dans le film.

      Je serais curieux de voir d'autres critiques comme celle-ci des deux trilogies mais je suppose que tu n'en as pas faites d'autres... Au plaisir de découvrir alors tes autres productions !

      Sébastien (de Bruxelles).

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